Liaisons n°82

Le monde moderne nous oblige, pour s’y sentir en harmonie avec lui, à penser global et à agir local.

A l’échelle du globe bien sûr car l’aile du papillon, comme le dit le poète, d’un battement bouleverse l’ordre mondial.

Tout circule si vite, les informations, les armes, les humeurs des peuples…

Et agir local parce que la réaction à l’uniformisation de tout cherche en tâtonnant son antidote, c’est à dire, la particularité et les aspérités qui distinguent…

L’expression linguistique particulière a cette saveur du refus de l’uniforme mental. La diversité culturelle permet d’accepter le regard circulaire sur un monde sans relief.

Chaque langue a droit au respect car chaque individu est unique.

Mais, en même temps, l’agir local suppose des forces complémentaires et mutualisées qui, s’ajoutant les unes aux autres, parviennent à devenir une manière d’être collective, reposant sur des valeurs communes.

Et si le français a tellement fédéré de peuples, pourtant si différents, c’est sans doute parce que ce qu’il apportait faisait que l’union des hommes y trouvait plus son compte que leur désunion.

L’AFAL plaide depuis si longtemps pour que le global ne soit acceptable que parce que le local était riche et généreux de nombreuses pensées divergentes et unies à la fois.

Merci à tous ceux et toutes celles qui soutiennent ces engagements !

Jacques Godfrain
Président de l’AFAL

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